Un Nom de clique de super-héros, une pochette mystico-Star Trek/Ulysse 31/Cosmos 1999 (au choix).Quoique pour le coté electro qui se dégage de ce projet, la balance penchera davantage vers les cosmonautes estampillés 1999 et leur générique disco alors en phase avec son époque mais totalement décalé avec la Science-fiction de l'époque. C'est en 2004 que les Psychedelic Avengers allemands nous livre leur première mission, The Curse Of The Universe. Coté équipage, c'est un joyeux bordel à bords du Silver Wing (leur vaisseau): une vingtaine de groupes/artistes prennent par à l'aventure dont Colour Haze pour le plus connu. Au final, il ne s'en dégage aucun line-up précis. Ce premier album nous narre donc les aventures du Silver Wing face aux aléas du voyage dans l'espace (Vortex, planètes inconnues, Méchants pas beaux,...).
Scindé en deux parties (Part I - In which the mighty Silver Wing leaves the solar system, starts its old, tremendous metagrav drive and jumps into hype et Part II - Mistress Saya) par soucis narratif, l'album est cependant majoritairement instrumental. La structure narrative se bornera aux titres longs des morceaux et aux ambiances.
On attaque la première partie, premier morceau, on nage en pleine tradition stoner rock, riff bien gras du désert Mojave. Alors que l'on pourrait s'attendre à ce que les morceaux s'enchainent dans la même veine, il en est tout autrement. Incursions electro dance rock sur A Daring Escape Through The Asteroid Fields Of The Jugon et relents ambient, drum'n bass et râles orgasmiques féminins (Objectif Lune?) sur le sixième morceau (désolé les titres sont vraiment trop longs).Ritournelle rock psyché sur le morceau titre de la partie II, Mistress Saya. Une deuxième partie plus calme, d'où cette ballade lo-fi de l'espace (An ordinary evening on board of the Silver Wing on one of those cold and lonely interstellar nights) et une approche qui nous rappelle la grande époque du rock prog allemand. Les éléments électroniques sont aussi plus minimalistes sur cette deuxième partie contrairement à la première qui abordait le voyage plein d'entrain du Silver Wing. Propre à toute thématique S-F, nous avons le droit à un petit film sonore en guise de bataille spatiale (In which the Decterian Blood Demons take bloody revenge) où les boucles percussives s'affrontent. On vous laissera la noble tâche de découvrir par vous-mêmes l'épilogue de cette aventure.
Le premier chapitre de ce gang bang musical, The Psychedelic Avengers, demeure une agréable surprise. La pluralité des intervenants au sein du projet permet de nous offrir un album à la fois riche et très dense sans qu'il ne soit décousu. L'histoire de conquête spatiale non sans humour est un petit plus dont on pourra faire abstraction. Les 76 minutes sont sans temps morts, les morceaux formant un seul bloc grâce aux multiples interludes et autres bruitages Sci-Fi qui forment un pont entre chaque morceau. Une oeuvre hétérogène pas coincée du cul qui sort un peu des sentiers battus des concept album souvent foireux.To Be Continued.
Scindé en deux parties (Part I - In which the mighty Silver Wing leaves the solar system, starts its old, tremendous metagrav drive and jumps into hype et Part II - Mistress Saya) par soucis narratif, l'album est cependant majoritairement instrumental. La structure narrative se bornera aux titres longs des morceaux et aux ambiances.
On attaque la première partie, premier morceau, on nage en pleine tradition stoner rock, riff bien gras du désert Mojave. Alors que l'on pourrait s'attendre à ce que les morceaux s'enchainent dans la même veine, il en est tout autrement. Incursions electro dance rock sur A Daring Escape Through The Asteroid Fields Of The Jugon et relents ambient, drum'n bass et râles orgasmiques féminins (Objectif Lune?) sur le sixième morceau (désolé les titres sont vraiment trop longs).Ritournelle rock psyché sur le morceau titre de la partie II, Mistress Saya. Une deuxième partie plus calme, d'où cette ballade lo-fi de l'espace (An ordinary evening on board of the Silver Wing on one of those cold and lonely interstellar nights) et une approche qui nous rappelle la grande époque du rock prog allemand. Les éléments électroniques sont aussi plus minimalistes sur cette deuxième partie contrairement à la première qui abordait le voyage plein d'entrain du Silver Wing. Propre à toute thématique S-F, nous avons le droit à un petit film sonore en guise de bataille spatiale (In which the Decterian Blood Demons take bloody revenge) où les boucles percussives s'affrontent. On vous laissera la noble tâche de découvrir par vous-mêmes l'épilogue de cette aventure.
Le premier chapitre de ce gang bang musical, The Psychedelic Avengers, demeure une agréable surprise. La pluralité des intervenants au sein du projet permet de nous offrir un album à la fois riche et très dense sans qu'il ne soit décousu. L'histoire de conquête spatiale non sans humour est un petit plus dont on pourra faire abstraction. Les 76 minutes sont sans temps morts, les morceaux formant un seul bloc grâce aux multiples interludes et autres bruitages Sci-Fi qui forment un pont entre chaque morceau. Une oeuvre hétérogène pas coincée du cul qui sort un peu des sentiers battus des concept album souvent foireux.To Be Continued.