Premier long effort du groupe originaire de Washington, DC fusionné au précédent EP "3 songs", Repeater + 3 songs fait tout simplement office d'album à posséder coûte que coûte pour qui s'intéresse de près ou de loin à la scène Rock en général.
La basse et la batterie forment le socle musical de la musique de Fugazi sur lequel viennent se poser les mélodies tantôt dissonantes (Repeater), tantôt faussement naïves (Merchandise) des deux guitares, ces dernières distillant aussi leurs riffs acérés au son typiquement 90's, son creusé dans le bas du spectre donnant du mordant à un crunch peu distordu comparé à la production actuelle. Cette caractéristique apporte au son une dynamique très élevée.
La basse, très chaude et ronde (Turnover, Brendan #1), quelquefois claquante (Sieve-Fisted Find), associée aux rythmes de batterie bien sentis et leur omniprésence dans le mix nouent une parenté avec le post-punk tandis que les voix nous rappellent d'où vient Ian MacKaye avec cette sensibilité hardcore présente en trame de fond (Styrofoam). Sensibilité hardcore s'estompant parfois pour laisser paraître des sonorités emo (Blueprint, Shut The Door). Le groupe nous gratifie même de passages noisy que ne renieraient pas les membres de Sonic Youth (Reprovisional) ou d'une musique à la limite du math rock (Brendan #1).
Telle est la musique de Fugazi sur ce 33 tours, un melting pot d'influences parfaitement digérées et de parties musicales très personnelles et reflétant le background musical des musiciens, le tout dosé à la perfection.
Nous sommes en 1990, et Fugazi dépose une pierre angulaire du post-hardcore et de l'indie-rock à venir durant la décennie. Un album culte et intemporel.
La basse et la batterie forment le socle musical de la musique de Fugazi sur lequel viennent se poser les mélodies tantôt dissonantes (Repeater), tantôt faussement naïves (Merchandise) des deux guitares, ces dernières distillant aussi leurs riffs acérés au son typiquement 90's, son creusé dans le bas du spectre donnant du mordant à un crunch peu distordu comparé à la production actuelle. Cette caractéristique apporte au son une dynamique très élevée.
La basse, très chaude et ronde (Turnover, Brendan #1), quelquefois claquante (Sieve-Fisted Find), associée aux rythmes de batterie bien sentis et leur omniprésence dans le mix nouent une parenté avec le post-punk tandis que les voix nous rappellent d'où vient Ian MacKaye avec cette sensibilité hardcore présente en trame de fond (Styrofoam). Sensibilité hardcore s'estompant parfois pour laisser paraître des sonorités emo (Blueprint, Shut The Door). Le groupe nous gratifie même de passages noisy que ne renieraient pas les membres de Sonic Youth (Reprovisional) ou d'une musique à la limite du math rock (Brendan #1).
Telle est la musique de Fugazi sur ce 33 tours, un melting pot d'influences parfaitement digérées et de parties musicales très personnelles et reflétant le background musical des musiciens, le tout dosé à la perfection.
Nous sommes en 1990, et Fugazi dépose une pierre angulaire du post-hardcore et de l'indie-rock à venir durant la décennie. Un album culte et intemporel.
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